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Comment négocier son départ - Mode d'emploi
10 mai, 2015 par
Comment négocier son départ - Mode d'emploi
L'Institut du Salarié


Comment négocier son départ ?

 

Il est apparu que vous êtes votre meilleur défenseur, votre meilleur conseil.

Vous connaissez les rouages de l’entreprise, les alliances et les mésalliances, ses pratiques, son histoire, les hommes et les femmes qui la composent.

Comme pour tout sinistre, et quitter son entreprise peut en être un, vous ressortez le contrat de travail que vous avez signé lors de votre embauche, vos avenants, vos bulletins de salaire, vos entretiens annuels d’évaluation… Bref, vous rassemblez ce qui a constitué votre patrimoine professionnel. Vous devez maintenant le valoriser, pour le vendre à l’entreprise dont vous allez vous séparer. Obtenir de bonnes conditions de départ n’est pas un dû, cela se prépare.

Je quitte mon entreprise

Vous avez décidé de partir, de quitter votre entreprise.

Choisir c’est renoncer. Abandonner une situation pour une autre, qu’on espère meilleure, que ce soit pour un nouvel emploi, une création d’entreprise, ou pour mettre un terme à des conditions d’emploi devenues incompatibles avec vos aspirations, compétences, vie personnelle, etc. Délibérément, vous renoncez à votre travail, votre statut professionnel et social, vos pouvoirs, vos revenus, vos collègues, vos relations…

Lorsque vous informez votre employeur de votre décision de partir, vous affichez clairement une forme de « désamour », « Entreprise, je ne t’aime plus », ou plus assez pour rester avec toi, ou encore, « tu m’en as trop fait » mais aussi « tu ne m’en as pas donné assez » et en êtes arrivés à la conclusion « nous ne pouvons plus continuer ensemble ». Il est donc important de ne pas « personnifier » les motifs qui vous amènent à quitter votre emploi, vous n’agissez pas contre l’entreprise, contre votre supérieur, mais pour préserver vos intérêts.

Parfois, toutes les conditions sont réunies ou auront été orchestrées pour vous pousser à partir, il vous faudra les mettre en avant, on vous aura poussé à bout.

    Je n’ai pas évolué,
    Mon travail m’ennuie,
    J’ai trop de travail, sans aucune contrepartie,
    Etc.

    Il est important de rechercher et démontrer la part de responsabilité de votre société dans cette situation que vous considérez comme un échec. Evidemment, si vous avez accumulé manquements, ou insuffisance professionnelle avérée et répétée l’exercice sera plus acrobatique.

    Mon entreprise me quitte

    Que vous en ayez ressenti les prémices ou non, vous êtes victime d’une situation imposée par votre employeur qui a décidé pour des motifs économiques ou personnels de rompre votre contrat de travail.

    Souvent, les motifs invoqués ne sont pas les motifs réels. Par exemple, il est fréquent de présenter une insuffisance professionnelle alors que l’organisation a évolué et que vous n’y avez plus votre place.

    L’entreprise ayant pris sa décision, il est important de recentrer la discussion sur l’objet de vos rencontres, les conditions de votre départ.

    L’entreprise est souvent tentée de chercher des manquements ou fautes professionnelles pour tenter de faire reposer sur vos épaules les responsabilités de la décision qu’elle aura prise.

    Sauf en cas de faute professionnelle ou de difficultés économiques avérées, vous êtes en position de force pour négocier, l’entreprise vous contraignant à renoncer à votre situation professionnelle avec toutes les conséquences personnelles, morales, professionnelles et financières qui s’en suivront.

    Tout d’abord, il est important de déculpabiliser et de ne pas chercher en quoi vous êtes responsable. Rarement le motif réel est invoqué, et certainement pas celui de contraintes budgétaires si l’entreprise est florissante !

    Il s’agit de trouver une issue gagnant-gagnant, si l’entreprise a ses raisons de vous remercier, ce ne peut être au détriment de tous vos intérêts.

    A ce stade, n’attendez pas d’autre reconnaissance que celle du carnet de chèques, vous seriez sinon déçu. Quoi qu’il en soit, restez professionnel, ce n’est pas le moment de commettre une faute, Vous devez disposer du même niveau de connaissance que votre employeur pour aborder sereinement les négociations.

    Recommandations importantes

    Faites une sauvegarde complète de votre ordinateur, il contient peut-être des documents utiles. Conservez cette sauvegarde en dehors de votre lieu de travail.

    Rassurez votre interlocuteur sur la totale confidentialité de vos échanges,

    Soyez discret, ne divulguez à personne votre intention de quitter l’entreprise, ou  la volonté de l’entreprise de rompre votre contrat de travail. Si on vous interroge sur le sujet, niez.

    Vos collègues sont vos collègues, ne leur dévoilez pas votre situation. Ils pourraient vous donner des conseils inappropriés, compatir, mais ne vous aideront pas dans vos négociations. Vous risqueriez même créer des envieux.

    N’écrivez rien, vos négociations ne doivent laisser aucune trace jusqu’à la signature  de l’accord final.

    Utiliser votre boîte mail personnelle pour vos échanges, avec votre conseil ou votre avocat,

    D’une manière générale au cours de vos discussions, recentrez votre interlocuteur sur l’objet de vos échanges : Envisager dans vos intérêts réciproques les conditions de votre départ.

    Sauf cas exceptionnels, ne vous faites pas assister lors des entretiens. La présence d’un témoin risquerait de figer les négociations. Votre interlocuteur se sentira « coincé » s’en tiendra au respect strict du code du travail, de la Convention collective, des accords d’entreprise, etc, alors que vous espérez obtenir plus !

    Ne faites jamais de chantage, laissez toujours la porte ouverte à la négociation.

    Mais pensez plutôt à :

      Présenter les avantages d’une sortie amiable pour l’entreprise et vous-même,Rappeler votre engagement, votre loyauté, les projets importants que vous avez menés,Votre investissement en temps et en énergie, Mettre l’entreprise à votre place. 

      Nos résultats 

      Les salariés que nous avons accompagnés ont perçu en moyenne :

      1,8 mois de salaire par année d'ancienneté quand l'entreprise était à l'initiative de la rupture

      1,05 mois de salaire par année d'ancieneté quand le salarié  initiait la rupture

      N'hésitez plus, faites-vous accompagner !

      Comment négocier son départ - Mode d'emploi
      L'Institut du Salarié 10 mai, 2015
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